Cette fois, c'est l'organisme de régulation britannique CMA (Competition and Markets Authority), qui vérifiera si cette transaction n'aura pas un impact négatif sur le marché britannique des services de télécommunications.
Tout d'abord, rappelons que les deux sociétés sont parvenues à un accord sur ce sujet au début de cette année. L'accord préliminaire conclu à l'époque prévoyait que la transaction coûterait à HPE 14 milliards de dollars. Dans un bref communiqué, l'autorité de régulation annonce qu'elle examinera si l'acquisition est conforme à la loi britannique et à la loi antitrust, et si elle n'aura pas un impact négatif sur le marché britannique des télécommunications.
Une décision à ce sujet devrait être prise d'ici la mi-août. La CMA décidera alors si elle souhaite soulever une objection ou émettre un veto. Parallèlement, elle invite les parties intéressées par cette opération à soumettre leurs commentaires au plus tard le 3 juillet. Après avoir annoncé la transaction au début de cette année, les dirigeants des deux sociétés ont assuré que le rachat relancerait le marché des télécommunications et n'apporterait que des avantages aux clients. Ils ont également souligné l'énorme potentiel de la nouvelle entreprise pour répondre aux exigences croissantes en termes de puissance et d'efficacité des infrastructures de télécommunications à l'ère du développement dynamique de l'intelligence artificielle.
La transaction est actuellement en attente de l'approbation de plusieurs autorités supplémentaires – dont l'autorité américaine, pays où les deux sociétés ont leur siège social – et devrait être finalisée fin 2024 ou début 2025.