L'AGCM (Autorità Garante della Concorrenza e del Mercato ; l'autorité italienne de la concurrence et de la protection des consommateurs) a ouvert une enquête contre Google, l'accusant d'avoir recours à des pratiques commerciales déloyales dans l'offre de services à ses citoyens.
Le point principal est, même si ce n’est pas la seule accusation, qu’il suit le comportement des utilisateurs, puis les profile pour le ciblage publicitaire. En signant au départ différents types de consentements fournis par le prestataire de services, l'utilisateur ne sait pas comment Google utilisera ses données personnelles. En d'autres termes, Google présente sa demande de consentement des utilisateurs d'une manière qui limite la liberté de choix, les obligeant à consentir à l'utilisation globale des données personnelles par divers – et en pratique tous – ses services.
Google en profite et utilise des pratiques commerciales agressives visant à obtenir les profits les plus élevés possibles générés non seulement par le navigateur et le moteur de recherche, mais aussi par des applications telles que la plateforme vidéo YouTube, le service de messagerie Gmail et le service Google Maps. En réponse à ces accusations, le géant américain de la technologie a publié un communiqué dans lequel il assure qu'il examinerait le cas et coopérerait avec les autorités, essayant de prouver que ces accusations sont sans fondement. Il utilise donc une pratique similaire à celle utilisée pour des accusations similaires portées contre lui par d’autres pays européens. En vertu de la législation italienne, les entreprises qui enfreignent les règles relatives aux droits des consommateurs s'exposent à des amendes allant de 5 000 à 10 millions d'euros.