Comprendre le jargon sans devenir réalisateur de cinéma
Vous avez décidé de créer une vidéo pour votre entreprise ? Bonne idée. Mais très vite, une sensation étrange vous envahit : vous comprenez un mot sur deux quand votre prestataire parle. Entre « motion design », « bande rythmo » et « étalonnage », vous avez l’impression d’assister à un cours de cinéma sans les sous-titres.
Pas de panique. Voici un lexique clair, humain et sans chichi pour comprendre les termes clés de la production audiovisuelle, et ne plus hocher la tête en espérant que ça passe.
1. Brief
Le point de départ. C’est le document (ou la discussion) qui définit ce que vous attendez de la vidéo : objectifs, cible, ton, durée, message clé. Un bon brief, c’est un peu comme une bonne recette de cuisine : sans ça, le plat a peu de chances de ressembler à ce que vous aviez en tête.
Ce brief sera ensuite transmis à une agence audiovisuelle comme lameilleureprod.fr. Cela lui servira de base de travail pour la réalisation de votre vidéo.
2. Storyboard
C’est un peu la BD de votre future vidéo. Le storyboard représente, case par case, ce qui va se passer à l’écran. Pas besoin d’être Spielberg pour le comprendre : chaque plan y est décrit avec une image et quelques indications. Très utile pour valider le déroulé avant de sortir les caméras.
3. Motion design
Vidéo animée, souvent en 2D, utilisant des formes, des pictogrammes, du texte animé. Pas d’acteurs, pas de caméra. C’est idéal pour expliquer un service, un concept ou un process de manière claire et dynamique. Et bonus : ça évite les tournages pluvieux en extérieur.
4. Voix off
La voix qui parle dans la vidéo, mais qu’on ne voit pas. Elle peut être informative, inspirante, drôle… selon le ton souhaité. Elle est souvent enregistrée par des comédiens pros (oui, il y a des gens dont c’est le métier de parler bien).
5. Rushes
Ce sont toutes les prises brutes filmées pendant le tournage. Non montées, non retouchées, parfois un peu bancales. Les rushes, c’est un peu comme les ingrédients avant de faire la cuisine : tout est là, mais il faut encore découper, assaisonner et mettre au four.
6. Montage
L’étape où l’on assemble les bonnes prises, les plans pertinents, les effets visuels, la musique, la voix off, etc. C’est le puzzle final qui donne vie à votre vidéo. Un bon montage peut sauver un tournage moyen. L’inverse est plus compliqué.
7. Étalonnage
Le moment où l’on ajuste les couleurs, les contrastes, la lumière. Pas pour faire joli (enfin, si, un peu), mais surtout pour donner une cohérence visuelle à l’ensemble. C’est ce qui fait qu’un plan tourné le matin sous la pluie ressemble à celui de l’après-midi au soleil.
8. Habillage graphique
Les éléments visuels qui viennent enrichir la vidéo : titres animés, sous-titres, pictos, transitions, logo animé… Un bon habillage permet de renforcer votre image de marque sans voler la vedette au message.
9. Musique libre de droits
Non, ce n’est pas de la musique gratuite trouvée au hasard. C’est une musique dont vous avez acquis les droits pour un usage défini (web, pub, interne, etc.). Important : utiliser du Beyoncé en fond, sauf si vous avez le budget de Coca-Cola, c’est risqué.
10. Client validation
Le moment tant attendu où vous visionnez la vidéo et dites ce que vous en pensez. Il y a souvent plusieurs allers-retours. L’idéal est d’être clair, précis, et d’éviter les « je sais pas… il manque un truc… ». Les prestataires aiment les retours argumentés, même si c’est pour dire « le vert me donne envie de fuir ».
11. Diffusion multi-canale
Le fait d’adapter la vidéo pour différents supports : site web, réseaux sociaux, salons, newsletters… Parce qu’un format carré pour Instagram ne s’affiche pas de la même manière qu’une vidéo en 16:9 sur LinkedIn ou YouTube.
12. Durée idéale
Sujet sensible. Spoiler : 6 minutes, c’est souvent trop long. Entre 45 secondes et 2 minutes, c’est l’idéal pour la majorité des vidéos d’entreprise. Sauf si vous êtes un TEDx ou que votre public adore les conférences.
La production audiovisuelle peut sembler pleine de jargon, mais derrière chaque terme, il y a une logique simple. Et une fois le vocabulaire maîtrisé, vous serez plus à l’aise pour co-construire des vidéos efficaces, qui vous ressemblent, et qui parlent à votre audience.
Et si jamais vous entendez encore un mot étrange comme « split screen » ou « voix témoin », n’hésitez pas à demander. Dans ce métier, il n’y a pas de question bête. Sauf peut-être : « On peut faire ça pour lundi ? ».
