La société a annoncé qu'elle commencerait bientôt à liquider son bureau au Royaume-Uni et qu'elle avait l'intention d'opérer dans ce pays à l'avenir en établissant une coopération avec l'une de ses chaînes partenaires. La liquidation du bureau implique évidemment des licenciements. Le bureau de Londres de la société emploie environ 50 personnes.

La fermeture de ses activités au Royaume-Uni est la dernière d’une série de mauvaises nouvelles pour l’entreprise, accusée d’avoir des liens étroits avec le Kremlin. C'est pourquoi, en juin de cette année, la Maison Blanche a interdit à l'entreprise de vendre ses produits sur le marché américain, ce qui a entraîné le licenciement d'employés aux États-Unis et la fermeture de bureaux dans ce pays. En réponse à cette décision, Kaspersky s'est associé à la société antivirus nouvellement créée UltraAV, lui transférant sa clientèle américaine.

Cela a été une surprise pour de nombreux utilisateurs du logiciel Kaspersky, car cela les a obligés à désinstaller ses produits des ordinateurs Windows et à les remplacer par des logiciels proposés par UltraAV. L'entreprise a été vivement critiquée pour cette démarche et s'est défendue en arguant qu'elle avait informé ses clients de cette démarche suffisamment tôt. C’est une explication discutable, car elle ne leur avait pas directement demandé auparavant l’autorisation de modifier le logiciel antivirus.

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