La FCC (Federal Communications Commission : US Federal Communications Commission) a encore modifié la définition du mot « haut débit ». Elle a décidé de franchir une telle étape début 2015.

Il y a neuf ans, le mot « haut débit » était utilisé pour décrire une connexion haut débit garantissant que la vitesse de téléchargement n'était pas inférieure à 25 Mb/s. Dans le cas de l'envoi de données (upload), ce paramètre était de 3 Mb/s. Et dire que dans les années 1980, nous avions surtout des connexions dont le débit se mesurait en Kb/s, et que les plus rapides fonctionnaient à un débit de quelques Mb/s.

Actuellement, selon la FCC, le haut débit devrait avoir une vitesse de téléchargement d'au moins 100 Mbps et une vitesse de téléchargement d'au moins 20 Mo/s. Comme vous pouvez le constater, ces paramètres sont 5 fois plus grands dans le cas du téléchargement de données et près de sept fois plus grands dans le cas de l'envoi de données.

Vous vous demandez peut-être pourquoi la FCC a attendu huit ans pour redéfinir le sens du mot « haut débit ». Les experts américains estiment que la politique est responsable de tout. C'est juste que les deux partis américains (démocrates et républicains) se sont disputés ces dernières années sur le moment de changer la définition du mot « haut débit ». Le premier a insisté pour que cela soit fait le plus rapidement possible, tandis que le second estimait qu'il ne fallait pas le faire dans la précipitation. Une chose est sûre. Les FAI dont les connexions ne répondent pas aux exigences définies par la FCC doivent désormais augmenter leurs vitesses.

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